
Nos premiers films d’animation
Aujourd’hui je vous présente les premiers films d’animation réalisés avec un petit groupe de collégiens.
Les différentes parties du travail :
- Mise en place de l’idée en commun
- Décision rapide d’un scénario
- Décors : de la confection de meubles au fond, cela en fonction des besoins
- Mise en mouvement avec clichés photographiques successifs
- Tri, parfois retouche des photographies
- Mise en séquence et montage filmique avec générique
- …Il manquerait bien d’un peu de musique… Le temps de trouver quelques astuces pour des musiques libres de droit. Si vous avez une idée glissez-la dans les commentaires.
Nous avons pris des photographies durant plus de 5 heures, si on devait mettre bout à bout que le temps de prise de vues. Mais ce serait oublier le travail de mise en place de l’idée générale, du scénario, des décors, et le montage. Les films un peu plus travaillés de la fin de la compilation visible en fin d’article représentent une à deux heures de prise de vue. Montées bout à bout il ne reste plus que 2 minutes53!
Nos expériences pourront peut être éviter à certains débutants de faire les mêmes erreurs, donc je vous les partage en toute humilité.
L’occasion de tirer partie de nos erreurs :
– Trouver la bonne pâte à modeler :
Nous avons été confrontés à de nombreux problèmes techniques liés à une pâte à modeler collante à travailler qui sèche, devient dure et se craquèle. Impossible par la suite d’articuler les personnages dont nous avions fait l’armature et habillé.
Je précise l’importance d’utiliser de la pâte à modeler qui s’achète en pain, qui semble un peu dure mais se travaille aisément. Les pots vendus en supermarché ne permettent pas la réalisation facile des détails.
La pâte que l’on peut cuire au four (marque Fimo ou Patati Patata)est aussi très agréable à travailler. Elle sera à préférer à condition de ne pas avoir des décors de grande taille à faire, étant donné son coût.
– Penser à une armature en fil de fer
En cas de volumes montants, cela évitera que tout s’affaisse ou se casse. L’armature devient obligatoire pour articuler un personnage de plus de 10 centimètres.
– La confection d’un personnage n’est pas obligatoire.
En effet on peut faire prendre vie à n’importe quoi comme l’illustre le dernier petit film appelé « Ficelle ».
– Un plan trop large empêche de voir le sujet principal.
Dans le film « Agonie dans un salon contemporain », le décor constitué de beaucoup de meubles prend le pas sur le personnage dont heureusement l’action n’apporte pas d’intérêt puisqu’il s’agit d’une simple chute. Par contre si le personnage avait fait un salto arrière, l’excès de meuble aurait pu nuire à la visibilité du mouvement. On peut jouer sur différents cadrages, comme au cinéma.
– Il y a peu d’intérêt à utiliser le corps humain.
L’utilisation des mains en animation annule toute la magie que peut avoir un objet qui se transforme comme animé par lui-même. Il n’y a donc peu d’intérêt à utiliser le corps de cette manière. Au contraire le spectateur n’éprouve aucune surprise à voir bouger des mains dans le cadre d’une animation. On se rend compte sur le film que l’on dirait un simple film et non pas le montage de dizaines de photographies. Par contre additionné d’autres éléments animé le corps peut avoir des allures d’animation comme dans le clip de Peter Gabriel : Sledgehammer daté de 1986 visible ici: http://www.youtube.com/watch?v=N1tTN-b5KHg
Voici le résultat ! en dessous. Si vous n’arrivez pas à visionner la vidéo cliquez ici
Sylvia Ladic – http://e-cours-arts-plastiques.com
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Oh, je trouve ce film très bien réalisé, bravo 🙂
Merci pour ces encouragement Serena
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